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samedi 3 décembre 2011

Les différentes techniques d'animation pour le dessin animé - Animated cartoon - Stop motion

Les différentes techniques d'animation pour le dessin animé et les image animées - Animated cartoon - Stop motion

La technique du dessin animée a été découverte par Emile Cohl en 1908 avec son film "Fantasmagorie". Basée sur le principe du cinéma inventé par Louis LE PRINCE, trois éléments sont utilisés pour donner l'illusion du mouvement:


  • L'image par image ou chaque phase du mouvement est réalisée puis enregistrée image par image.
 
  • La persistance rétinienne qui est la capacité ou le défaut de l'œil et du cerveau à conserver sur la rétine une image vue en se superposant à l'image que l'on est en train de voir.

  • L'effet phi est la sensation visuelle de mouvement provoquée par le cerveau pour combler la transition et le déplacement qui lui manque lors de l'apparition d'images successives.

Deux types de prise de vues sont utilisés dans le stop motion:

  • La prise de vues réelles (suite de photos les unes à la suite des autres).
  • La prise de vues avec des images de création. L'illusion du mouvement se réalise grâce à une suite d'images dessinées, peintes, numériques, papiers découpés, pellicules grattées...

Il existe trois types d'images de création dans le stop motion:

  • L'animation à plat animée. C'est une technique en 2 dimensions, principe du dessin animée. Filmé image par image ou on change l’image entre chaque prise de vue.
  • L'animation de volumes animées (stop motion ou go motion). C'est une techniques en 3 dimensions, à partir d'objets immobiles. C'est le même principe que l'animation à plat animée. Filmé image par image, où entre chaque image, les objets et les personnages de la scène sont légèrement déplacés.
  • L'animation en images de synthèse  Il n'y a aucune source photographique ou prise de vue réelle. Les images sont créées numériquement et uniquement à partir d'un ordinateur grâce à un processus de calcul mathématiques.

 

Il existe trois techniques d'animation d'image à plat animée

  • Le dessin animé. On dessine à la main image par image les dessins.
  • La pellicule grattée. On gratte directement sur une pellicule argentique. Len LYE et Norman McLAREN et en sont les maîtres incontestés.
  • Les papiers découpés. On découpe des formes dans du papier et on les anime image par image

Il existe cinq techniques d'animation de volumes animées

  •  La pâte à modeler. On utilise de la pâte à modeler et entre chaque prise de vue on modifie les éléments du décor et les personnages.
  •  La pixilation. Une scène constituée d'objets ou de marionnettes est filmée à l'aide d'une caméra capable de ne prendre qu'une seule image à la fois. Entre chaque image, les objets et les personnages de la scène sont légèrement déplacés.
  •  La marionnette. On déplace les marionnettes et les éléments du décor entre chaque prise de vue.
  •  L'écran d'épingle. C'est une technique développée par Alexeïeff et Claire Parker. Avec une planche percée par des milliers de trous, ils jouent sur l'ombre et la lumière pour sculpter l'image avec des épingles, plus ou moins enfoncées. Éclairées latéralement pour créer un effet de relief, ils jouent sur l'ombre portée des épingles et la lumière pour obtenir cette image en volume.
  •  L'animation de sable.  Sur une table lumineuse, soit le dessinateur dessine dans le sable directement avec ses mains soit il utilise le principe de l'image par image.

Il existe trois techniques d'animation en images de synthèse

  •  Les images en 2D. Ces images sont réalisées avec Photoshop ou Illustrator et sont ensuite animées dans des logiciels de montage comme Final Cut Pro, Flash ou After effect.
  • Les images 3D. Ces images sont issues d'un espace vectorielle mathématiques en trois dimensions avec trois axes: x,y,et z. Chaque point à une référence x,y,z (0,0,0) afin de former et de combiner des polygones en reliant les points entre-eux pour modéliser les personnages, les décors. C'est une structure de combinaisons linéaires. On applique ensuite une texture sur les différentes surfaces obtenues: le mapping. On réalise à la fin un "render" pour obtenir la sortie du film ou on va pouvoir gérer les lumières et le déplacement de la caméra.
  • La motion captureOn capte les mouvements d'un élément réel afin de les renvoyer dans un univers virtuel. On modélise ainsi le mouvement en 3D où chaque mouvement réel enregistré est restitué en temps réel sur des personnages 3D virtuel.

 Il existe trois supports pour enregistrer ces différentes prises de vues.

  • sur pellicule (support argentique),
  • sur bande magnétique (signal numérique ou analogique),
  • sur support numérique (disque dur, carte mémoire).

Animation à plat animé: technique du dessin animé


Les Trois Petits Cochons (1933) - Walt Disney

Animation à plat animé: technique de la pellicule grattée

1958 - Len Lye - FREE RADICALS

Animation à plat animé: technique du papier découpé.

1988 - Princes et princesses - Michel Ocelot 

Animation de volumes animées: technique de la pâte à modeler

2002 - Wallace & Gromit cracking contraptions the soccamatic - Nick Park.

Animation de volumes animées: technique de la pixilation

1952- Neighbours - Norman McLaren


Animation de volumes animées: technique de la marionnette

1982 - Dark cristal - Jim Henson and Frank Oz

Animation de volumes animées: technique de l'écran d'épingles

1931 - Une Nuit Sur Le Mont Chauve - Alexandre Alexeïeff 

Animation de volumes animées: technique de l'animation de sable, version direct.

2009 - Sand Animation - Kseniya Simonova

Animation de volumes animées: technique de l'animation de sable, version image par image.

2009 - Message - Par des étudiants du Cégep du vieux Montréal.

Animation d'images de synthèse: technique de l'image en 2D.

2007 - Happy Tree Friends - Out On A Limb

Animation d'images de synthèse: technique de l'image en 3D.


Animation d'images de synthèse avec la technique de la motion capture.


Captation du réel et animation à plat animé: technique du dessin animé.


1988 - Qui veut la peau de Roger Rabbit - Robert Zemeckis

Captation du réel et animation de volumes animées.

1963 - Jason et les argonautes - Don Chaffey

Captation du réel et animation d'images de synthèse avec la technique de la motion capture.


2009 - Avatar - James Cameron

vendredi 6 novembre 2009

Histoire du cinéma - History of film

Différentes dates de l'histoire du cinéma - History of film

Je vous propose une liste de films pour une culture générale du cinéma

Les recherches pour la reproduction du réel et du mouvement

Les recherches pour la captation du réel en mouvement : le cinéma

Les recherches pour la reproduction virtuelle du réel en mouvement: Les images de synthèse et la 3D



jeudi 5 novembre 2009

XIe Camera obscura ou la chambre noire

XIe principe de la Camera obscura ou la chambre noire

Une chambre noire (en latin CAMERA OBSCURA) est un instrument optique, avec ou sans objectif, permettant d'obtenir une projection de la lumière sur une surface plane, afin d'obtenir une vue en deux dimensions, vue très proche de la vision humaine. Les rayons lumineux réfléchis passant par le trou et provenant de différentes directions, de différents points du réel observé se projettent alors en sens inverse sur la surface plane. En 1515, Léonard de Vinci explique : "En laissant les images des objets éclairés pénétrer par un petit trou dans une chambre très obscure tu intercepteras alors ces images sur une feuille blanche placée dans cette chambre mais ils seront plus petits et renversés".


Dessin du principe de la camera obscura, la chambre noire
Dessin du principe de la camera obscura, la chambre noire.

Le principe de la chambre noire est décrit par la savant chinois Mozi au V siècle avant JC et par Aristote au IV siècle avant JC.
La première camera obscura a été construite par le savant arabe Abu Ali Al-Hassan Ibn al-Haytham, né à Bassorah (965-1039 après J.-C.), connu en Occident comme Alhacen ou Alhazen. Au 13e siècle, l'Angleterre Roger Bacon décrit l'usage d'une caméra obscura pour assurer la sécurité de l'observation des éclipses solaires. Leonardo da Vinci (1452 -1519) décrit la caméra obscura dans son traité "Codex atlanticus".
Camera oscura, l'image projetée est inversée
Camera oscura, l'image projetée est inversée


Les peintres de la Renaissance utilisent ce principe de reproduction donnant ainsi naissance à la technique de la perspective. Leone Battista Alberti, publie dans son traité "De Pictura" en 1436 la première première étude scientifique de la perspective. Sous l'influence du peintre Piero della Francesca, la perspective se fait théorie mathématique dans son traité "De prospectiva pingendi". Le terme "Camera Obscura" a été utilisé pour la première fois par l'astronome allemand Johannes Kepler en 1604.
La Cité idéale - 1470
La Cité idéale - 1470
Attribuée à Piero della Francesca puis à Luciano Laurana
et maintenant à Francesco di Giorgio Martini


La camera obscura est progressivement perfectionnée par l'ajout d'une lentille (vers 1550) puis d'un diaphragme et parfois d'un miroir incliné à 45°, donnant naissant à l'ancêtre de l'appareil photo reflex et des cameras de cinéma. Johann Zahn publie en 1685 dans son ouvrage "Oculus Artificialis Teledioptricus Sive Télescope" de nombreuses descriptions mélangeant à la fois le principe de la camera obscura et de la lanterne magique. Le principe du cinéma s'ébauche.

On utilise la camera obscura au XVIe siècle pour des travaux topographiques. On élabore un dispositif portable afin de pouvoir suivre les contours de l'image projetée sur une feuille de papier ou une plaque de verre et de la reporter ensuite sur un autre support. C'est ce procédé qui sera utilisé par la photographie en remplaçant l'écran par une surface photosensible fixant la lumière grâce aux sels d'argent. Dans le cas d'une camera obscura sans diaphragme ni lentille, l'appareil photographique ainsi constitué se nomme un sténopé. En plaçant un papier photosensible positif, on obtient alors une photo, à tirage unique, une fois révélée et fixée.
Avec la première photo réalisée en 1825 par NIEPCE et la recherche en 1836 sur la persistance rétinienne et le mouvement par Joseph PLATEAU, le cinéma va naître en 1888.


L'ancêtre de l'appareil photo reflex et des caméras de cinéma 
L'ancêtre de l'appareil photo reflex et des caméras de cinéma
Source : Wikipedia

Article venant du dossier sur l'histoire du cinéma



XVI ème siècle : la lanterne magique ou lanterna magica, le principe du projecteur de cinéma

XVI ème siècle : la lanterne magique ou lanterna magica, le principe du projecteur de cinéma

La lanterne magique ou lanterna magica est l'ancêtre des appareils de projection du cinéma. La lanterne magique apparaît au XVI ème siècle. Giovanni Battista della Porta décrit la projection d'une image avec une lanterne dans son livre intitulé Magiae naturalis. Au milieu du XVIe siècle, les Jésuites projettent des images avec une lampe à huile, une lentille et des images peintes sur des plaques de verre.

GRAVURE DU PRINCIPE DE LA LANTERNA MAGICA
GRAVURE DU PRINCIPE DE LA LANTERNA MAGICA

La lanterne magique est composée de trois éléments :

  • d'une source lumineuse,
  • d'une plaque de verre peinte,
  • et d'une lentille convergente.
PHOTO D'UNE CAMERA OSCURA ou LA LANTERNE MAGIQUE
PHOTO D'UNE CAMERA OSCURA, LA LANTERNE MAGIQUE

La lanterna magica fonctionne sur le principe de la camera obscura. La source lumineuse du soleil est remplacée par une lampe ou une bougie. Et l'image projetée du paysage est remplacée par une projection d'une plaque de verre peinte. Le sens de projection n'est plus d'une image projetée de l'extérieur vers l'intérieur d'une boite mais maintenant de l'intérieur d'une boite vers l'extérieur. L'image projetée ne vient plus d'une projection de rayons lumineux réfléchis sur une surface mais d'une source lumineuse projetant ses rayons directs sur une surface plane. Car la lumière passe par la plaque de verre, puis par la lentille, pour ensuite projeter l'image peinte de la plaque sur une surface.

Par la suite, avec l'invention de la photographie, la lanterne magique est utilisée comme attraction dans les foires. Elle fini par tombée en désuétude avec l'arrivée des images animées, ancêtre du dessin animé et avec l'invention du cinéma commercial des frères Lumière en 1895.

PHOTO D'UNE PLAQUE DE VERRE POUR UNE CAMERA OSCURA, LA LANTERNE MAGIQUEPHOTO D'UNE PLAQUE DE VERRE POUR UNE CAMERA OSCURA, LA LANTERNE MAGIQUE
Source Wikipedia

Article venant du dossier sur l'histoire du cinéma

mercredi 4 novembre 2009

1825 - First photo, la première photo Joseph Nicéphore NIEPCE

1825 - First photo, la première photo Joseph Nicéphore NIEPCE

Joseph Nicéphore NIEPCE réalise en 1825 la première photo, la première captation du réel.
Deux éléments techniques nécessaires pour réaliser des images photographiques sont connus depuis longtemps:
  • La camera obscura pour faire apparaître une image inversée sur une surface. Appelée aussi boite noire ou chambre obscure, elle est utilisée uniquement au début comme instrument à dessiner,
  • les recherches sur l'optique et les lentilles optiques,
  • et les alchimistes savaient que la lumière noircissait le chlorure d'argent.
Joseph Nicéphore NIEPCE (1765-1833) associe ces deux procédés pour fixer des images et réaliser les premières captation du réel. Au début, sur des feuilles avec du chlorure d'argent, puis sur des plaques d'étain ou d'argent recouvertes de bitume de Judée. C'est un goudron naturel, un élément photosensible, possédant la propriété de durcir à la lumière.
La plus vieille photographie connue utilisant ce procédé, date de 1825. C'est une reproduction par NIEPCE d’une gravure hollandaise représentant un cheval. Il réalise cette photo sur une plaque recouverte de bitume de Judée.
Première photographie connue, prise par NIEPCE en 1825.
Première photographie connue, prise par NIEPCE en 1825.
Reproduction d'une gravure du XVIIe siècle

Cette première photographie de NIEPCE, cette première captation est le résultat de plusieurs recherches:
  •  En 1812, il réalise, à partir d'image, avec la technique de la lithographie des négatifs grâce au chlorure d'argent et des positifs avec du bitume de Judée. Ces images sont uniques et ne sont pas stables
  • En 1816, NIEPCE réalise les premiers négatifs, malheureusement non fixés, raison pour laquelle aucune image nous est parvenu. Le procédé est simple. NIEPCE recouvre une feuille de papier de sels d'argent et la dispose dans une camera obscura. Il expose à la lumière ensuite le papier placé dans la chambre noire pendant huit heures, face à une fenêtre. Des qu'il sort le papier de la camera obscura, l'image obtenue sera visible, malheureusement que quelques instants, l'image devenant noire à la lumière. Les connaissances en chimie à cette époque sont insuffisantes concernant la fixation des sels d'argent, car en pleine lumière, les sels d'argent se noircissent. NIEPCE appelle ces images des "rétines".
  • En 1822, NIEPCE reproduit des dessins placés en contact sur des supports enduits de bitume. Au début sur des plaques de verre, des pierres calcaires puis sur des plaques de cuivre ou d’étain. Il utilise la technique des eaux-fortes pour graver à l’acide en négatif les images obtenues et les imprimer ensuite sur papier en positif.
En 1826, NIEPCE réalise certainement la première captation du réel, depuis une fenêtre: la cour du domaine du Gras, dans le village de Saint-Loup-de-Varennes. Avec la combinaison des recherches de Joseph PLATEAU en 1831 sur la persistance rétinienne et la première captation du réel en photo, le cinéma va naître en 1888.

Première photo, captation du réel fixée par Nicéphore NIEPCE vers 1826
La cour du domaine du Gras, dans le village de Saint-Loup-de-Varennes
Première photo, captation du réel fixée par Nicéphore NIEPCE vers 1826
Environ 8 heures de temps de pose

Boulevard du Temple - Louis Daguerre - Vers 1838 - Première photo avec un homme 
Boulevard du Temple - Louis Daguerre - Vers 1838 - Première photo avec un homme
Première photo avec un être humain, en bas à gauche, au début des arbres.
Le temps de pose est encore de 10 minutes. C'est pour cela que la personne a pu être fixée sur la photo car elle est restée immobile suffisamment longtemps, le temps de se faire cirer les chaussures.
Source : wikipedia


Creative Commons BY - NC - SA
Creative Commons BY - NC - SA


1831 - Persistance rétinienne - Persistence of vision - Plateau - Phenakistoscope

Persistance rétinienne - Persistence of vision

Joseph Antoine Ferdinand Plateau, né à Bruxelles le 14 octobre 1801 et mort à Gand le 15 septembre 1883, est un physicien/mathématicien belge. Il est connu pour ses recherches sur la persistance rétinienne et la décomposition du mouvement. En 1831, il invente le phénakistiscope et en tire des règles qui serviront de base à l'invention du cinéma. Avec cet appareil, Joseph PLATEAU décompose pour la première fois le mouvement et utilise la persistance rétinienne pour l'animer.
Le phénakistiscope comporte un disque rond en carton, percé de fentes, sur lequel un mouvement est décomposé en une suite d'images fixes, et un manche permettant son maintien pendant sa rotation. Pour reconstituer le mouvement, le spectateur se place en face d'un miroir et positionne ses yeux au niveau des fentes du disque, du coté sans dessin. Il fait ensuite tourner le carton. Les fentes en mouvement ne laissent alors apparaître l'image reflétée dans le miroir, qu'un très court instant. Le carton entre celles-ci cache l'image quand cette dernière s'échange pour la suivante, servant ainsi d'obturateur. L'œil ne voit donc que des images fixées par la persistance rétinienne, les unes après les autres, ce qui donne une sensation d'animation quand le carton tourne à la bonne vitesse.
Ce principe de décomposition du mouvement servira ensuite au stop motion, au dessin animé et à la pixilation qu'Emile COHL développera plus tard.

Le phenakistiscope - Décomposition du mouvement et persistance rétinienne.
Dessin réalisé par Eadweard MUYBRIDGE

La persistance rétinienne est la capacité ou le défaut de l'œil et du cerveau à conserver sur la rétine une image vue en se superposant à l'image que l'on est en train de voir. Elle est plus forte et plus longue si l'image observée est lumineuse.
On distingue deux types de persistance rétinienne :
    • la persistance positive, qui dure peu de temps, environ 50 millisecondes, ou la couleur et une image persistent dans notre vision. En découle le principe du cinéma en 24 images par seconde et de la vidéo PAL en 25 images par seconde.
    • La persistance négative, qui dure plus longtemps. Elle est due à une exposition prolongée à une forte intensité lumineuse. On garde ensuite imprimée une trace sombre de l'image dans la vision durant plusieurs secondes. Si la forme lumineuse est colorée, la trace sera alors de la complémentaire de la couleur.
Joseph Plateau - Daguerréotype de 1843
Source: wikipedia

Article venant du dossier sur l'histoire du cinéma

1908 - Emile Cohl - Premier dessin animée - First animation

1908 - Emile Cohl réalise le premier dessin animée de l'histoire du cinéma - First animation

Emile Courtet, dit Emile Cohl (1857-1938), est un dessinateur et animateur français. Né à Paris le 4 janvier 1857, il est mort à Villejuif le 20 janvier 1938. Emile Cohl est considéré comme l'inventeur du dessin animé, du stop motion. Il est le père de l'animation, tout comme Georges Méliès est considéré comme le père du trucage.

Émile Cohl crée le plus ancien dessin animé du cinéma connu à ce jour, Fantasmagorie. Cette animation est projetée pour la première fois le 17 août 1908, au théâtre du Gymnase à Paris, pour la société Gaumont. Ce film d'animation a été tourné image par image, où pour chaque image il y a un dessin différent. Il dure 1 minute et 40 secondes.

Emile Cohl - Fantasmagorie - 1908

La technique du dessin animée

 L'animation image par image est une technique d'animation permettant de créer un mouvement à partir de dessins fixe. Une suite de dessin fixe décomposant le mouvement des personnages de l'histoire est filmée à l'aide d'une caméra capable de ne prendre qu'une seule image à la fois. Entre chaque image, on change de dessin. Lorsque le film est projeté à une vitesse normale, la scène semble animée.

Emile COHL utilise ensuite le principe du stop motion dans plusieurs de ses films, appliqué de manières différentes. Avec des objets en volume en 1908 dans son film "Les allumettes animées". Et la pixilation dans son film "Les chaussures matrimoniales".
 
1910 - Emile Cohl - le rêve d'un garçon de café.
Il manque malheureusement le début et la fin de ce film.

En créant ainsi le dessin animé tel que nous le connaissons de nos jours, Emile Cohl associe le cinéma, développé par les frères Lumière à partir de 1895, à celui des pantomimes lumineuses d'Émile Reynaud projetées par le théâtre optique de 1892. Il ouvre la voie au Silly Symphonies de Walt Disney.

Dans Fantasmagorie, la notion de morphing est importante. Cohl réalise avec virtuosité en dessin (et sans ordinateur) cette technique qui consiste à transformer une forme A vers une forme B le plus naturellement possible.


  "Fallen Art" de  Tomasz Baginski illustre parfaitement le principe du dessin animée.
Au troisième degré bien sur. On peut rire de tout, mais pas avec n'importe dixit le regretté Desproges.


Magnifique stop-motion en graffiti, pour AIDES


Article venant du dossier sur l'histoire du cinéma

mardi 3 novembre 2009

1835 Invention du négatif par TALBOT William Fox

1835 Invention du négatif par TALBOT William Fox. Le principe de la duplication peut commencer

William Henry Fox TALBOT (1800 -1877) est l’inventeur du calotype, ou talbotype, premier négatif photographique qu'il breveta en 1841. Fox TALBOT eut l’idée de se servir du négatif sur papier comme d’un objet à copier. En 1833 FOX TALBOT s'intéresse aux images obtenues avec une chambre noire. En 1835 il réalise le premier négatif sur papier qui nous soit parvenu. Cette image négative de 2,5 cm de côté représente une fenêtre, prise de l’intérieur de sa résidence de Lacock Abbey dans le Wiltshire en Angleterre.
Photo de William Fox Talbot
Photo de William Fox Talbot


 Talbot apporte une avancée fondamentale à la photographie : la possibilité de reproduire une image positive à partir d’un négatif. Ce procédé photographique reproduit de multiples images positives sur papier à partir d'un seul négatif papier.
Image négative et positive de Lacock Abbey dans le Wiltshire.Image négative et positive de Lacock Abbey dans le Wiltshire.
Image négative et positive de Lacock Abbey dans le Wiltshire.

Le tirage contact à partir du négatif papier permet de reproduire une image positive en autant d’exemplaires que souhaité. Talbot annonce le principe de reproduction d'un original par une copie. Le principe du négatif et de la copie vient de naître.
Talbot mène ses recherches en parallèle avec celles de Daguerre. Son procédé d'enregistrement du réel est différent à celui de Daguerre, car chaque daguerréotype est unique et ne peut être reproduit. Le calotype ne rencontre pas le succès car, d'une part, il donne des images de moins bonne qualité que le daguerréotype et, d'autre part, il était breveté et soumis à des droits d'utilisation élevés, ce qui fut source de procès et entrava sa diffusion.

Daguerreotype 1838 - Boulevard du Temple
Daguerreotype 1838 - Boulevard du Temple

En 1844, il publie "ThePencil of Nature", le premier livre illustré avec des photographies. Cet ouvrage relate ses découvertes et comporte vingt-quatre calotypes.
THE PENCIL OF NATURE - PREMIER LIVRE AVEC DES PHOTOS
THE PENCIL OF NATURE - PREMIER LIVRE AVEC DES PHOTOS

Article venant du dossier sur l'histoire du cinéma


1860 - First sound recorded - premier son enregistré par Martinville

1860 - First sound recorded - Le premier son enregistré par Édouard-Léon Scott de Martinville

Édouard-Léon Scott de Martinville, né à Paris le 25 avril 1817, mort à Paris le 26 avril 1879, est un ouvrier typographe, libraire et écrivain français. Il est l'inventeur du phonautographe, le premier enregisteur sonore d'un son, de dix-sept ans antérieur au phonographe d'Edison.

Après des premiers essais d'enregistrements effectués en 1853 et 1854, Scott de Martinville dépose le 25 mars 1857 le brevet du phonautographe, appareil qui enregistre le son sans toutefois pouvoir le restituer. Le dispositif se compose d'un pavillon relié à un diaphragme qui recueille les vibrations acoustiques, celles-ci étant transmises à un stylet qui les grave sur une feuille de papier enduite de noir de fumée, laquelle est enroulée autour d'un cylindre rotatif. Pour écouter un enregistrement d'un son, il faudra attendre 17 ans avec le phonographe d'Edison
 
1860 premier son enregistré par Edouard-Léon Scott de Martinville

En mars 2008, une équipe de chercheurs américains ayant retrouvé ces enregistrements, parvient à restituer le son de dix secondes d'une voix féminine chantant 'Au clair de la lune à partir de son phonautographe.
Les techniques modernes de reconstitution du signal font de ces sons enregistrés les plus anciens sons enregistrés au monde.


Article venant du dossier sur l'histoire du cinéma


1861 - Thomas Sutton réalise la premiere photo en couleurs - First color photo

1861 - Thomas Sutton réalise la premiere photo en couleurs - First color photo

Thomas Sutton (1819-1875) est un inventeur, auteur et photographe anglais. Il réalise en 1861, sous le contrôle de James Clerk Maxwell la première photographie en couleur, d'un ruban de tartan.

James Clerk Maxwell travaille sur la nature de la perception des couleurs lors de ses travaux de recherches à l'Unversité d'Édimbourg. En utilisant des toupies colorées, il démontre qu'une lumière blanche peut être créée à partir d'un mélange de trois lumières : une source rouge, une source verte et une source bleue. Le principe de la synthèse additive est annoncée.
James Clerk Maxwell demande alors à Thomas Sutton de prendre trois photos d'un ruban de tartan, sur trois plaques différentes avec chacune un filtre différent: un filtre rouge, un filtre vert, et un filtre bleu. Les plaques ont été développées et ensuite et projetées sur un écran par trois projecteurs, chacune avec le même filtre coloré utilisé lors de la prise de vue. L'image créée à partir des trois sources lumineuses colorées forme alors une image de couleur. Il ne reste plus qu'à placer un papier négatif et développer la photo.
Le principe de la synthèse additive et du codage informatique des couleurs en RVB (Rouge Vert Bleu en anglais RGB color model) que l'on utilise dans le multimédia aujourd'hui est annoncé. Le procédé technicolortrichrome découle aussi de cette découverte.

1861 - Thomas SUTTON, première photo couleur.
Ruban de Tartan.

Article venant du dossier sur l'histoire du cinéma
 
 

1877 - Edison - Enregistrement et reproduction du son avec un phonographe

1877 - Edison -  Enregistrement et reproduction du son avec un phonographe

Le français Édouard-Léon Scott de Martinville avait déjà enregistré des sons sur papier en 1860 inventant la phonautographie. Mais, impossible de les réécouter. C'est en 1877 qu'Edison réalise la construction du premier phonographe, appareil réversible, capable d'enregistrer, de réécouter et de reproduire la voix humaine et le son.
Photo d'un Phonographe d'Edison
Photo d'un Phonographe d'Edison

Un cylindre phonographique d'acier en mouvement rotatif est couvert d'une feuille en étain (de cire plus tard pour améliorer la qualité de enregistrement). Une aiguille interchangeable grave les sons recueillis par un cornet acoustique. L'aiguille, fait vibrer un diaphragme, qui transforme les sons en vibrations, en sillon gravé. L'enregistrement dure environ 2 minutes. Dès que l'enregistrement est terminé, la gravure peut être lue par le stylet. Pour effacer l'enregistrement on rabote la surface du cylindre constituée de cire ou d'étain. C'est le premier exemple du principe d'un enregistrement analogique.
 Les gramophones sont ensuite une évolution des phonographes. La différence entre ces deux types d'appareils se fait surtout par le support d'enregistrement : cylindre pour les phonographes, disque pour les gramophones.

Dans l'histoire du cinéma, il ne reste plus qu'à diffuser maintenant le son et l'image en même temps pour restituer la captation du réel.

 
Voici un exemple du principe d'enregistrement sonore par un phonographe d'Edison

 
La premier publicité sonore pour et par un phonographe d'Edison.

Article venant du dossier sur l'histoire du cinéma

1878 - Muybridge - Décomposition du mouvement en photo - Photo motion

1878 - Muybridge réalise la décomposition du mouvement en photo

Après la première photo réalisée en 1825 par Nicéphore NIEPCE et les recherches par Joseph PLATEAU en 1831 sur la persistance rétinienne et la décomposition du mouvement en dessin, Eadweard MUYBRIDGE, photographe américain réussit pour la première fois en 1878 la décomposition du mouvement d'un être vivant en photo: un cheval au nom de Daisy au galop.

1878 - Le galop de Daisy - Eadweard Muybridge
1878 - Le galop de Daisy - Eadweard Muybridge
Première photo décomposant le mouvement.

Le galop de Daisy animé par les procédés actuels.
Le galop de Daisy animé par les procédés actuels.

La photo "Le galop de Daisy" est la première photo décomposant le mouvement d'un être vivant en action. En 1872, Muybridge prend connaissance d'une polémique sur la course du cheval. Etienne Jules MAREY
affirme qu'un cheval au galop décolle complètement ses jambes du sol, thèse vivement contestée alors par la communauté hippique. Un prix est alors promis à celui qui résoudra le problème. En 1878, MUYBRIDGE dispose 24 appareils photos le long d'une piste équestre espacés chacun. En les déclenchant à distance par le biais de fils tendus, avec un léger décalage dans le temps, MUYBRIDGE produit le cliché qui confirme la théorie de Jules MAREY. Ses travaux précurseurs, annoncent le cinéma et le premier film réalisé par Louis Le Prince en 1888.

Photo d'Eadweard MUYBRIDGE.
Photo d'Eadweard MUYBRIDGE.

De ses recherches, Muybridge crée le Zoopraxiscope en 1879. Un dispositifs permettant la visualisation de courtes séquences animées. Des images sur un disque restituent le mouvement grâce à leur rotation dans l'appareil de projection. Au début les images sont peintes à la main, puis, vers 1892, Muybridge utilisent ses photos représentant les mouvements décomposés d'homme ou d'animal.
Exemple d'un disque Zoopraxiscope de Muybridge
Exemple d'un disque Zoopraxiscope de Muybridge


MUYBRIDGE - Photos et animation d'une femme nue descendant un escalier et d'un homme nu montant un escalier.
MUYBRIDGE - Photos et animation d'une femme nue descendant un escalier
et d'un homme nu montant un escalier.
MUYBRIDGE - Photos et animation d'une femme nue descendant un escalier
et d'un homme nu montant un escalier.
MUYBRIDGE - Photos et animation d'un bison en course.

MUYBRIDGE - Photos et animation d'un cheval sautant une barrière.

 MUYBRIDGE - Photos et animation d'un homme nu lançant un disque.


 MUYBRIDGE - Photos et animation d'un homme nu sur un cheval blanc

MUYBRIDGE - Photos et animation d'un éléphant
Source : wikipedia

Article venant du dossier sur l'histoire du cinéma